Voilà de nombreuses années que les revenus cadastraux n’ont plus été revus. Plusieurs communes, déjà, ont envisagé de les actualiser. Ceci pourra se faire avec l’aide de la Province, qui a proposé aux territoires concernés de bénéficier de l’aide d’un indicateur expert. Dès lors, les habitants de ces entités recevront un courrier dans lequel ils devront indiquer les différentes modifications effectuées au sein de leur habitation : salle de bain, annexe, chauffage central ou autre… Tour d’horizon.
En janvier dernier, Thomas Parmentier échevin en charges des Finances indiquait qu’une procédure d’envergure allait être lancée à Charleroi. « L’objectif, c’est que cette taxe soit plus équitable. Elle ira dans les deux sens. Elle augmentera pour une habitation qui a, par exemple une annexe non déclarée, mais pourra diminuer si une maison a perdu de son cachet », expliquait-il. Toutefois, le tout a fonctionné au ralenti avec la crise sanitaire : « Le processus est en cours de mise en oeuvre et il faut encore recruter des indicateurs experts », nous précise-t-on aujourd’hui à la Ville de Charleroi.
Si le processus est déjà bien entamé dans plusieurs communes, d’autres ont déjà commencé à en discuter. C’est le cas à Erquelinnes : « Dans un but de justice, nous allons collaborer avec la Province. Sur le papier, 60 % des maisons de l’entité n’ont pas de salles de bain. Ce n’est pas juste pour celui qui paie le prix correspondant à son habitation », indique David Lavaux, le maïeur. Le principe est identique à Pont-à-Celles : « Deux agents ont été recrutés pour lancer la procédure. Nous faisons cela dans un souci d’équité », ajoute de son côté Pascal Tavier, premier citoyen de la Commune.
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